Les multinationales américaines et l'écologie

L'obsession permanente des décideurs, économiques ou politiques, est de continuer à profiter le plus longtemps possible des dividendes des politiques de leurs prédecesseurs, même en les sachant caduques. Toutefois, ils comprennent qu'ils ne peuvent plus rester passifs devant une opinion publique plus sensible aux thèses d'Al Gore qu'à celles d'une mondialisation déshumanisée. C'est alors que se met en place une stratégie de communication où la publicité agit comme un rideau de fumée visant à étouffer une réalité de plus en plus contraire développement durable. Plus le mensonge est gros, mieux il est marketé, plus il est répété, plus il a de chance d'être pris comme une vérité dans l'opinion. La culture de l'hypocrisie, le fait de semer le doute et d'épandre le mensonge, tout cela aide à maintenir les profits.

Les Américains seraient-ils des moutons ? Ce passage est une anthologie du cinéma (I'm Mad As Hell Speech From Network (1976)

Le site Demande-esta.fr note, au pays même du capitalisme, un changement dans la perception par les citoyens américains des préoccupations écologiques. De plus en plus, les citoyens évitent de tomber dans le piège. Les combats d'aujourd'hui se situent sur le terrain de la citoyenneté et de la citoyenneté. Fidèles à leurs convictions, les associations de citoyens se renforcent en observant l'évolution positive de l'opinion, malgré les efforts des négationnistes professionnels. La dioxine dans la nourriture, les charognes présentes dans les farines, les pesticides contenus dans l'eau du robinet, les OGM dans les champs, l'autoroute passant sur les puits de captage sont autant d'abherrations que de moins en moins de citoyens américains sont prêts à accepter. Monsieur Tout le monde, même vivant dans un mode assailli par la publicité, se rend de plus en plus que la pseudo science que l'on sert a une conscience aussi monnayable que ses prétendus experts. Les politiciens cautionnant de telles pratiques perdent de plus en plus un crédit déjà fortement entamé. Les "ONG" sont l'un des derniers remparts d'une démocratie décadente. Les victoires contre la pensée unique du libéralisme, même si restent fragiles, indiquent la trajectoire à suivre. Celle de la mobilisation inconditionnelle, de la vigilance des citoyens, de la solidarité et du militantisme.