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Faire du « durable » une réalité dans les écoles d'architecture et de design

Dans le contexte actuel de changement climatique et de prise de conscience écologique, la conception d'environnements durables est définitivement comprise comme une responsabilité partagée. Le secteur de la construction consommant la moitié de l'énergie mondiale, le rôle de certaines parties prenantes clés telles que les architectes deviennent encore plus critiques lorsqu'il s'agit de fournir une conception responsable et pertinente de l'environnement bâti. Ainsi, l'amélioration de la conception de nos environnements remet en question certains systèmes culturels qui présentent des limites évidentes, comme la formation des futurs architectes et ingénieurs. Les écoles d’architecture françaises ont bien intégré des programmes sur la durabilité dans l'enseignement de l’architecture. Elles l’ont aussi compris dans leurs concours d’admission, les étudiants sont testés sur leurs connaissances et leurs engagement écologiques, les prépas en architecture s’en sont elles aussi saisies, à l’image d’Archi Prep’ dont la prépa architecture Nantes accompagne les élèves désireux d’intégrer la réputée ENSA Nantes et les aide à passer les concours d’admission.

Mieux appréhender la dimension technologique de l’architecture :

Pour envisager un environnement bâti durable, les programme d'architecture doit couvrir une compréhension de base du lien entre durabilité, technologie et conception. C'est pourquoi, en s'appuyant sur les arguments de la littérature, cet article examine les moyens d'étayer les concepts de durabilité dans le cadre d'un programme d'études en architecture réactif.  Dans un cabinet d'architecture en constante évolution, le besoin d'un changement d'attitude des éducateurs, des étudiants et des professionnels à l'égard des approches de durabilité est un élément essentiel pour fournir des approches de conception holistiques.  Afin de réaliser de tels progrès, les révisions des programmes d'architecture établissent une compréhension équilibrée entre la créativité et l'intégration des approches de durabilité sont de la plus haute importance. Dans de nombreux projets pédagogiques, l'accent est mis sur l'utilisation d'un nouvel outil de simulation de performance durable qui pourrait contribuer à éduquer les étudiants sur la conception durable innovante.   

Mieux cerner, mieux évaluer, le « concept de durabilité » :

En Architecture, le développement durable est désigné par des termes tels que " vert ", " écologique ", " sensible à l'environnement " et " économe en énergie ", car la discipline est une combinaison de préoccupations artistiques, écologiques, sociales, politiques et éthiques. Cependant, aucun de ces termes conceptuels ne correspond essentiellement à la nature multidimensionnelle du développement durable.  L'architecture, considérée comme l'art et la technologie formant l'environnement bâti, devient le médium parfaitement approprié pour propager la durabilité comme préfixe pour rationaliser l'innovation technologique, plutôt que d'intégrer sa variété de discours comme décisions de conception.  En outre, les décideurs politiques, conscients de la possibilité d'exploiter les aspects quantifiables qu'offre la durabilité, inventent un large éventail de mécanismes de contrôle appelés systèmes de notation des bâtiments, généralement adaptés aux politiques économiques. Dans l'environnement économique et politique concurrentiel actuel, les bâtiments sont souvent considérés comme des marchandises, et l'acte de " construire " est perçu comme une manifestation de pouvoir politique et de gouvernance.  Ainsi, des approches telles que la mise en place de systèmes de contrôle, l'attribution de cotes énergétiques deviennent soudainement essentielles pour légitimer les effets négatifs de l'environnement bâti en pleine croissance. Les procédures qui déterminent leurs caractéristiques "durables" et "environnementales" promettent aux bâtiments "certifiés" un fonctionnement plus sûr, plus sensible et moins nocif pour l'environnement.  Cependant, il est également possible d'affirmer que les transformations du marché et les valeurs emblématiques offertes dans le secteur de la construction se traduisent par une plus grande rentabilité. D'autre part, la recherche sur l'écart de performance des bâtiments fait ressortir des résultats contradictoires : les bâtiments ne fonctionnent pas comme prévu ou ne sont pas classés selon les procédures de certification. En ce qui concerne l'approche technique, on peut affirmer qu'une grande partie de l'écart est due à l'absence d'évaluation après occupation. Pourtant, la recherche sur les écarts de performance met en évidence un autre aspect important à aborder ; un tel écart est lié au fait de négliger les aspects sociaux et comportementaux de l'architecture durable et de le percevoir uniquement comme un problème d'ingénierie.  

Cet article démontre que le chemin vers une architecture totalement durable et responsable est encore long et qu’il passe surtout par un changement de paradigme.